La dîme, l'argent de Dieu
L’homme doit reconnaissance à Dieu en lui offrant volontairement une partie de ses richesses sous forme de dîme, conformément à la sagesse qui dit : « Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons » (1 Chroniques 29:14)… Le paiement de la dîme fait partie des Lois de Dieu… Cependant, Il convient de savoir qu’il n’y a pas de barème dans le paiement de la dîme… Elle doit être payée dans un lieu de culte digne du nom, qui vibre véritablement dans l’Authentique Adoration de Dieu...En aucun moment, la dîme doit servir de rétribution au responsable spirituel d’un lieu de culte...

L’Eternel Dieu, Seigneur des Armées Célestes a dit : « L'argent est à moi, et l'or est à moi »[1].
Cette phrase du Père Céleste atteste que toutes les saines richesses que nous possédons sur terre lui appartiennent. En d’autres termes, Dieu est celui qui distribue la richesse à ses enfants en fonction de sa Loi qui veut que chacun gagne son pain à la sueur de son front, car « si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus »[2]. Dieu distribue les richesses selon ses Lois.
Sur cette base, il est bien aisé de comprendre que Dieu est celui qui donne la rétribution à chacun de ses enfants en fonction du fruit de ses labeurs. Dieu donne la richesse à chaque être humain en fonction de ses Lois Naturelles ; en fonction de la Loi du Karma, en fonction de la mission qu’il confie à chaque personne, en fonction de la préparation qu’il opère en chacun, etc. Les quelques exemples qui suivent permettent d’avoir une idée du processus de distribution de la richesse par Dieu.
Un futur milliardaire est toujours préparé à recevoir des milliards pour en faire des œuvres utiles le moment venu. Pour cela, il commence par vivre les affres de la pauvreté qui lui apprennent à connaitre la situation du pauvre, la valeur de la richesse, donc à la gérer minutieusement et durablement lorsqu’il en aura abondamment. Il apprend à ne pas perdre la tête face à la richesse ; à ne pas privilégier les choses de ce monde, mais avoir le regard fixé sur Dieu pour accomplir sa mission avec cette richesse.
Dans un autre cas, selon la Loi du Karma, un milliardaire qui a gaspillé la richesse que Dieu lui a confiée pour faire son œuvre dans une vie passée, doit naitre misérable dans une nouvelle vie pour payer les fruits de ses manquements, de sa désobéissance à Dieu.
Il y a aussi le cas de figure d’un serviteur de Dieu qui doit se concentrer sur la mission de Dieu. Pour celui-là, avoir une grande fortune peut être source de soucis, car il n’est pas facile de concilier la gestion de la richesse avec la conduite des œuvres spirituelles. Dans ce cas, Dieu donnera un travail à rétribution moyenne, mais conséquente à ce serviteur et l’accompagnera d’un second serviteur à qui il remettra la richesse nécessaire à l’exécution de la mission du premier serviteur. Entendu que le second serviteur recevra les dons et les aptitudes nécessaires pour gérer convenablement cette richesse.
Un père de famille consciencieux dont tous les enfants sont de grands serviteurs de Dieu recevra une richesse à la hauteur de l’éducation de ces grands esprits. Par conséquent, il recevra les bons fruits de sa bonne gestion. A contrario, dans une vie passée, un père de famille qui a gaspillé sa fortune, en refusant de s’occuper de sa famille, naitra dans une nouvelle vie, dans une famille pauvre ou dans une famille où ses parents refusent de s’occuper de lui. Plus tard, lorsque ce dernier sera en âge de travailler, il exercera une activité dont la rétribution lui permettra à peine de subvenir à ses besoins. C’est ainsi qu’il paiera les conséquences de ses actes passés.
Une mère libertine qui a refusé de s’occuper de l’éducation spirituelle de ses enfants au profit d’une vie orientée vers la mode et les choses de ce monde, naitra dans une nouvelle vie, dans des conditions d’une jeune fille orpheline, livrée à elle-même. Sa vie de prostituée lui fera vivre des douleurs indicibles qui seront les rétributions de ses actes passés.
Un dirigeant qui a détourné et dilapidé les richesses de son peuple, naitra avec un handicap moteur, mendiant, assis dans un coin de rue. Il tendra quotidiennement la main aux passants qui représenteront spirituellement le peuple qu’il a malmené dans une vie passée. C’est ainsi qu’il paiera les fruits de sa méchanceté et de sa mauvaise gouvernance, dans une situation d’incapacité et d’humiliation indescriptible.
Une personne impatiente, envieuse, assoiffée de biens matériels et qui, par conséquent, a tendu la main au diable pour être riche sur terre, vivra dans les prisons du diable, une fois morte. Elle sera réduite en esclavage par le diable qui lui arrachera tout ce qu’il lui a donné sur terre. En plus, dans une nouvelle vie, cette personne ne connaitra jamais le bonheur de la richesse de Dieu. Elle vivra dans la misère absolue, du début jusqu’à la fin de sa vie sur terre.
Certaines personnes perdent subitement leur emploi; d’autres passent de milliardaires à personnes sans domicile fixe (SDF). Dans des cas heureux, une autre catégorie de personnes voit leur vie changer brusquement, passant de la misère à la gloire, à l’abondance matérielle. Ces exemples montrent que dans une même séquence de vie terrestre, une personne peut également payer les fruits de ses actes et/ou de son évolution spirituelle.
Les exemples sont multiples et multiformes, et sont fonction de la complexité du mode de vie, des choix et des décisions des êtres humains. En conséquence, il faut s’abstenir de se plaindre de ce que l’on gagne comme rétribution au risque d’accuser faussement Dieu d’injuste. Car chacun récolte ce qu’il a semé. Et Dieu est intransigeant sur la question. Ses Lois d’airain donnent à chacun ce qu’il mérite dans les moindres détails. Au contraire, il faut aspirer à une vie meilleure en gardant pur le foyer de ses pensées ; en demandant pardon à Dieu pour tous les manquements passés ou présents qui nous mettent dans des conditions de vie difficile. C’est à ces conditions que l’homme tirera profit de son existence terrestre.
La dîme est une Loi de Dieu
L’homme doit reconnaissance à Dieu en lui offrant volontairement une partie de ses richesses sous forme de dîme, conformément à la sagesse qui dit : « Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons ». « Éternel, notre Dieu, c'est de ta main que viennent toutes ces richesses que nous avons préparées pour te bâtir une maison, à toi, à ton saint nom, et c'est à toi que tout appartient. »[3].
Les hommes avaient connaissance de la dîme depuis longtemps. En son temps, Abraham lui-même donna sa dîme à Melchisédek, roi de Salem, serviteur de l’Éternel Dieu Tout-Puissant [4]. Ce qui signifie que la Loi de la Dîme était bien connue des hommes de l’époque.
En effet, toute personne spirituelle qui reconnait le jour de sabbat comme le jour de repos, doit aussi connaitre l’importance de la dîme et l’obligation spirituelle de s’en acquitter. En d’autres termes, le paiement de la dîme fait partie des Lois de Dieu.
Toute personne spirituelle qui se reconnait comme un enfant de Dieu, qui bénéficie de la protection et des grâces de Dieu, doit reconnaissance à Dieu par le paiement de la dîme. A l’instar des Lois et des Dix Commandements de Dieu, le paiement de la dîme est obligatoire pour tout croyant. Cependant, l’application de cette loi est basée sur le principe du libre arbitre. Car l’homme est libre d’observer ou pas les Lois de Dieu en connaissance des conséquences qui en découlent selon la Loi de cause à effet.
Comment payer la dîme ?
Il convient de savoir qu’il n’y a pas de barème dans le paiement de la dîme. La seule règle qui prévaut est la libre volonté de donner ce que l’on ressent sincèrement de donner en fonction de ses propres moyens du moment, tout en sachant que Dieu nous regarde et sait tout. La dîme peut être payée en nature comme en espèce. Il n’est point besoin de contraindre quelqu’un ni de le traquer pour qu’il paie sa dîme. Il est louable de laisser chacun avec sa conscience face à Dieu. Car s’il est admis de contraindre un fidèle croyant à payer sa dîme, alors il doit en être de même de le contraindre à respecter toutes les Lois et les Dix Commandements de Dieu. Or, Dieu lui-même ne peut contraindre personne à faire sa Volonté compte tenu du fait qu’il a mis le libre arbitre en chaque être humain.
Qui doit payer la dîme ?
La loi de la dîme veut que tous ceux qui reconnaissent l’existence et la bonté de Dieu paient la dîme, sans exception. Par conséquent, la dîme doit être payée par tous les responsables des lieux de culte au même titre que les fidèles croyants.
Où doit-on payer la dîme ?
La dîme doit être payée dans un lieu de culte digne du nom, c’est-à-dire un lieu de culte qui vibre véritablement dans l’Authentique Adoration de Dieu. Pour cela, celui qui veut s’acquitter de sa dîme doit ressentir intuitivement où la payer. Il faut se garder de payer sa dîme dans un lieu de culte où l’on a conscience du mauvais usage de l’argent de Dieu ; un lieu de culte où le responsable spirituel s’accapare la dîme, en fait sa fortune personnelle. Continuer à donner sa dîme dans un tel lieu de culte, en dépit des malversations avérées, revient à se rendre coupable devant Dieu au même titre que le responsable indélicat.
A quoi sert la dîme ?
Si l’on reconnait préalablement que la dîme est l’argent de Dieu, alors il convient de l’utiliser obligatoirement selon ses prescriptions, à savoir payer les charges du lieu de culte, s’occuper des démunis, des enfants de la rue, des orphelins, des veufs(ves), des personnes en difficulté… à la demande de Dieu lui-même. Car il est dit : « Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Eternel; c'est une chose consacrée à l'Eternel »[5]. En aucun moment, la dîme doit servir de rétribution au responsable spirituel d’un lieu de culte. Par conséquent, comme tous les fidèles croyants, le responsable spirituel doit exercer une activité de laquelle il tirera sa rétribution en dehors du lieu de culte.
Qui gère la dîme ?
Logiquement, le lieu de culte doit être considéré comme la maison de Dieu, c’est-à-dire un lieu qui vibre dans les Lois de Dieu, un lieu qui réunit les conditions d’une bonne concentration, où tout croyant se rend pour établir l’intimité avec Dieu dans une adoration pleine de Grâce. Ce lieu doit être placé sous la responsabilité spirituelle d’un Authentique Serviteur de Dieu qui en assure la gestion sous les ordres de Dieu.
Tout responsable spirituel qui ne peut communiquer ou ne peut être en intimité avec Dieu, ne mérite pas d’être considéré comme un serviteur de Dieu. Celui-là n’est pas reconnu par Dieu. De ce fait, il agit à son propre compte et selon ses propres intérêts.
A ces responsables indélicats, considérés comme des serviteurs égarés, des faux prophètes…, Dieu envoie ce sévère message d’avertissement : « Vous, les faux prophètes et les prophètes égarés, vous êtes des hypocrites. Prenez garde à vos pratiques malhonnêtes et malsaines. Prenez garde car la Foudre de ma Sainte Colère n’est pas loin de vous. Prenez garde ! ».
[1] Aggée 2:8, [2] 2 Thessaloniciens 3:10, [3] 1 Chroniques 29:14-16, [4] Genèse 14:18-20, [5] Lévitique 27:30
Important: Veuillez contribuer à faire connaitre la Vérité en la PARTAGEANT avec autant de personnes que vous pouvez. DIEU VOUS BÉNIRA !
AGA News - TIA Lazare
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